Assurance et Prévoyance Médecin Généraliste

En cas d’arrêt par maladie, la CARMF n’intervient pas les 2 premières années d’installation.

De la 3ᵉ à la 6ᵉ année comprise, sa prestation n’est que le 1/3, puis les 2/3 du montant prévu.

Certes, la CPAM intervient les 3 premiers mois d’arrêt, mais avec une carence d’un an et une prestation limitée à la moitié du net (plafond : 190,54 €/jour). Il est donc nécessaire que le médecin se couvre par des Indemnités Journalières en complément des lacunes et faiblesses de ces deux sociétés. S’il s’agit d’une invalidité définitive, se reporter à la Rente d’invalidité.

Le médecin généraliste n’est pas un médecin spécialiste, surtout s’il n’intègre pas un groupe.

Dans ce cas, 1ʳᵉ année, devant les lacunes de la CPAM et de la CARMF, il lui faut des Indemnités Journalières de 3.000 à 4.000 €/mois, en « forfaitaires ». La Rente d’invalidité suit, mais avec un montant légèrement inférieur.

Ne pas oublier que les montants annoncés n’ont pas grande valeur si diverses limites et exclusions en restreignent le service. À mesure que le Chiffre d’Affaires brut augmente, il faut mettre à jour les Indemnités Journalières et la Rente sans dépasser les 2/3 du brut. En décès, compléter la CARMF avec un capital de 150.000 € au moins.

Par le régime « invalidité-décès », la CARMF offre au médecin libéral certaines garanties, mais relativement faibles par rapport à ses revenus.

Ces garanties sont soumises à franchises, délai de carence et conditions de service très exigeantes, notamment pour la rente d’invalidité.

Une prévoyance volontaire est nécessaire, non seulement en arrêts de travail par des Indemnités Journalières, mais surtout, par une rente d’invalidité adaptée à cette profession et avec les 7 critères de qualités du BEAM. En décès, un capital décès est recommandé.