BEAM Prévoyance

ÉPARGNE RETRAITE LIBÉRALE ET DÉDUCTION FISCALE

Épargner devient de plus en plus nécessaire pour faire face aux difficultés croissantes qu’ont les régimes obligatoires à offrir une retraite décente. Cette situation s’explique principalement par le déséquilibre structurel entre un nombre toujours plus important de retraités et un nombre de cotisants insuffisant.

Les libéraux sont souvent déçus lorsqu’ils découvrent le montant de leur retraite obligatoire au moment d’envisager l’arrêt de leur activité. Il est donc judicieux de ne pas attendre 65 ans pour réagir, et de prévoir dès aujourd’hui un complément de retraite, que ce soit sous forme de rente ou de capital. Cela permet non seulement de mieux préparer l’avenir, mais aussi de profiter d’un gain fiscal immédiat. Ce dernier a un deuxième effet bénéfique : faire baisser vos charges actuelles.

À l’arrivée, une certaine imposition vous attend MAIS, vos revenus étant nettement moins élevés en retraite qu’en exercice libéral – c’est un fait évident – votre taux d’imposition sera, lui aussi, nettement plus faible et vous serez toujours gagnant, surtout si vous optez pour le capital non pas en une fois, mais découpé « en plusieurs années » ; ce choix se fait à la sortie, pas maintenant.

Gain fiscal immédiat et imposition réduite à la sortie : le double avantage de l’épargne retraite

Un levier fiscal puissant pour les hauts revenus

Si vos revenus sont aujourd’hui soumis à une tranche marginale d’imposition de 30 % ou 41 %, chaque euro versé dans un dispositif d’épargne retraite peut vous permettre de réduire significativement votre imposition.

Exemple fiscal à la loupe : Pour un versement mensuel de 500 € (soit 6 000 € par an), le gain fiscal est de 1 800 € à 30 %, et de 2 460 € à 41 %. La dépense réelle tombe alors à respectivement 4 200 € et 3 540 €.

Une imposition réduite à la retraite

Ces taux d’imposition sont atteints plus rapidement qu’on ne le pense, même avec deux enfants à charge, notamment si le ou la conjoint(e) exerce aussi une profession libérale. Pour un(e) célibataire, le seuil de 41 % peut être atteint encore plus facilement.

Certes, une certaine imposition est à prévoir à la sortie. Mais puisque vos revenus sont plus faibles en retraite qu’en activité, votre taux d’imposition l’est aussi. Et si vous optez pour un découpage du capital sur plusieurs années – ce qui est une option possible au moment de la liquidation – vous diluez naturellement cette imposition dans le temps.

Liberté de versement et souplesse du dispositif

Une gestion à la carte

Aujourd’hui, les dispositifs d’épargne retraite présentent une grande souplesse, en particulier dans la gestion des versements. Les versements sont libres, sans obligation de régularité. Vous pouvez choisir de verser chaque mois, de suspendre temporairement, ou de réaliser des versements exceptionnels selon votre trésorerie.

Des conditions de retrait encadrées

Il faut toutefois noter qu’il n’est pas possible d’effectuer des retraits anticipés, sauf dans certains cas très particuliers : acquisition de la résidence principale, invalidité, surendettement, décès du conjoint, etc. Le terme du contrat, quant à lui, est fixé à titre indicatif, ce qui ajoute une souplesse supplémentaire.

Un plafond rarement atteint

Le plafond de déduction est rarement atteint. Mieux encore, pour un couple marié ou pacsé, il est possible d’augmenter l’avantage fiscal grâce au plafond non utilisé du conjoint et en tenant compte des trois dernières années.

SELARL : un cas à part pour la déduction

Déduction en société ou en privé ?

Pour les professionnels en SELARL, la déduction fiscale reste intéressante. Mais attention à l’erreur fréquente : nombreux sont ceux qui déduisent via leur société. Or, si vous êtes moins imposé(e) sur les revenus de votre structure que sur vos revenus personnels, cette stratégie est contre-productive.

Conseil BEAM : Déduisez là où vous êtes le plus imposé(e). Dans la grande majorité des cas, cela signifie en « privé » et non en société.

Capital ou rente ? Un choix à la sortie, mais à anticiper dès maintenant

Une rente peu rentable

Le choix entre sortie en rente ou en capital ne se fait qu’à l’issue du contrat. Cependant, quelques réflexions préalables sont utiles. Les taux de conversion en rente sont souvent faibles, autour de 3 %, ce qui rend cette option peu attrayante dans bien des cas.

Capital fractionné, fiscalité maîtrisée

En revanche, opter pour une sortie en capital étalée sur plusieurs années (par exemple 4 ou 5 ans) permet de compléter sa retraite tout en limitant la pression fiscale. Ce fractionnement est d’autant plus intéressant qu’il est adapté à votre nouvelle situation financière post-exercice.

Conseil BEAM : capital fractionné, souplesse fiscale et gestion adaptée à votre rythme de vie.

PERIN ou contrats précédents : faut-il transférer ?

PERIN, la nouvelle référence

Le Plan d’épargne Retraite Individuel (PERIN), aujourd’hui système de référence, offre des avantages que les anciens dispositifs (PERP, Madelin, Préfon, Corem, CRH) n’offraient pas.

Le transfert, une option utile

Il est utile de savoir que, sous certaines conditions, vous pouvez effectuer un transfert vers un PERIN, afin de simplifier votre gestion et améliorer la lisibilité fiscale de votre retraite.

Le conseil professionnel de BEAM Prévoyance pour un choix personnel

Face à la technicité de ces dispositifs, il est légitime d’avoir des questions. Le BEAM – Bureau d’Études en Assurances Médicales – est là pour y répondre.

infographie épargne retraite libérale

Foire Aux Questions – FAQ sur l’épargne retraite libérale

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