BEAM Prévoyance
cotisations volontaires
Les cotisations, en prévoyance volontaire, sont un vrai problème pour les libéraux, notamment pour ceux qui commencent leur activité professionnelle et qui doivent adhérer, en premier, à leurs régimes obligatoires.
En effet, tout cela crée des charges alors que le jeune libéral ne gagne pas encore sa vie normalement. En conséquence, même si le libéral veut être garanti au mieux, ce qu’il regarde en premier, c’est la cotisation, c’est compréhensible. Certaines sociétés d’assurances ont bien compris cette réaction et vont donc chercher à diminuer au maximum les premières cotisations par deux moyens principaux, ce qui peut s’avérer un piège pour le futur assuré pour deux raisons :
Le piège pour les futurs assurés
- Le futur assuré peut être séduit par la diminution de la première ou des 2 premières cotisations par une réduction de 20, 30, voire de 50%,ce qui provoque souvent le « coup de cœur » du jeune installé, qui ne se doute souvent pas que le manque à gagner de la société d’assurances devra être rattrapé plus tard, dans 5 ou 10 ans, quand le libéral aura formé sa clientèle et que ses journées fatigantes lui enlèveront le goût de remettre en question sa prévoyance… Ce n’est pas une opinion : ce sont des faits basés sur notre expérience de plus de 45 ans à votre service.
- Limiter certaines garanties (nous disons bien « limiter » et non annuler) comme, par exemple, les Indemnités journalières pour les burn out, au 4ᵉ mois ou au 7ᵉ mois, ou n’assurer ces burn-out que lorsque le libéral est hospitalisé, ce qui permet au délégué de cette société d’affirmer au futur adhérent : « Les burn out, Oui, nous les assurons ! ». Ce qui nous fait affirmer qu’un non-initié ne peut apprécier le réel danger de certaines limites ou exclusion en quelques heures, au contraire de ce que certains nous disent… On ne devient pas expert en deux jours non plus.
C’est pour cela que regarder d’abord la cotisation, sans demander et voir écrit, si elle est ou n’est pas le fruit d’une réduction momentanée, est une erreur que vous risquez de regretter les prochaines années, sauf si la réduction est valable pour toute la durée de l’adhésion, bien sûr.
La déduction des cotisations peut devenir un autre piège
- Certes, vous pouvez déduire les cotisations de prévoyance (sauf pour Capital-Décès) en respectant un certain nombre de conditions et limites, mais cela ne doit pas être un argument pour vous pousser à souscrire des garanties non vraiment nécessaires ; en effet, le fait de déduire certaines cotisations (Indemnités Journalières et Rente d’Invalidité) rendent les éventuelles prestations déclarables et imposables, ce qui risque de faire fondre dangereusement les montants souscrits dont vous avez besoin maintenant (Voir à ce sujet nos conseils sur la « Prévoyance Madelin déductible »)
- Cette déduction ne diminue pas vos cotisations obligatoires comme l’URSSAF et vos régimes obligatoires pour la raison très simple que vous devez réintégrer, sur votre déclaration générale de vos revenus, ces mêmes cotisations déduites pour la détermination de l’assiette servant de base à ces mêmes cotisations obligatoires.
Pire ! Si vous n’avez pas touché à vos garanties depuis votre installation, vos montants de garanties sont devenus faibles par rapport à votre nouveau CA brut (recettes clients) et le fait que vos Indemnités Journalières et surtout la Rente d’Invalidité soient imposables va encore diminuer l’aide financière dont vous aviez besoin… Impossible de jouer sur les deux tableaux avec le fisc.
C’est un point très important à vérifier en nous appelant au 01.34.16.26.60.