Assurance et Prévoyance Psychothérapeute

Le congé pathologique est régi par l’article « L.1225-1 » du Code du Travail ; il est lié au congé maternité. Une femme enceinte peut être mise en congé pathologique pour une grossesse par son médecin généraliste, son gynécologue ou une sage-femme, si elle ou son enfant subissent des complications d’ordre médical. Ce congé prénatal s’ajoute au congé maternité. Il est d’une durée maximale de 14 jours. Le congé postnatal est de 28 jours maximum.

En France, le statut des psychothérapeutes peut varier, mais il est plus courant pour les psychothérapeutes d’exercer en tant que travailleurs indépendants, ce qui signifie qu’ils sont libéraux (Travailleurs Non Salariés – TNS). Cependant, de nombreux psychothérapeutes travaillent également en tant que salariés dans divers contextes.

Voici quelques points à considérer :

• Libéral (TNS) : Beaucoup de psychothérapeutes en France choisissent d’établir leur propre pratique privée en tant que professionnels indépendants. Ils peuvent ouvrir leur propre cabinet de consultation ou rejoindre un cabinet de groupe. Cela leur donne une plus grande autonomie dans la gestion de leur pratique, y compris la fixation de leurs tarifs, la gestion de leur emploi du temps et le choix de leurs clients.
• Salarié : Certains psychothérapeutes préfèrent travailler en tant qu’employés dans des établissements tels que des hôpitaux, des cliniques de santé mentale, des institutions scolaires, des centres médicaux ou des centres de traitement des dépendances. En tant que salariés, ils bénéficient d’une certaine sécurité d’emploi ainsi que d’avantages sociaux tels que l’assurance maladie, les congés payés et parfois des formations continues financées par l’employeur.

Le choix entre le statut de travailleur indépendant et de salarié dépend souvent des préférences personnelles du psychothérapeute, de sa situation financière, de ses objectifs de carrière, ainsi que des opportunités d’emploi disponibles dans sa région et dans son domaine de spécialisation.

Les psychothérapeutes doivent cotiser à la CIPAV et à la CPAM par le biais de l’Urssaf. La CIPAV est la caisse obligatoire de retraite et de prévoyance, mais attention, les arrêts de travail par accident ou maladie ne sont pas couverts. Seuls, sont pris en charge l’invalidité et le décès :

• L’invalidité à 100% (rare), par une rente d’invalidité totale, mais relativement faible,
• L’invalidité dès 66% par une rente partielle,
• En décès, capital-décès et rente conjoint. La 2ᵉ caisse est la CPAM, par l’Urssaf, qui assure une base de revenus les trois premiers mois de votre arrêt. C’est dire si vous avez besoin de garanties complémentaires sérieuses, surtout en invalidité.