Assurance et Prévoyance Radiothérapeute

Le radiothérapeute est un médecin spécialiste, qu’il soit libéral ou salarié. S’il est libéral, il doit cotiser à la CARMF et, depuis 2021, à l’Urssaf. La CARMF gère 3 systèmes de retraite :

• Le régime de base (RB),
• Le régime complémentaire (RC),
• L’ASV.

La CARMF gère aussi un régime invalidité-décès dont les prestations, peu élevées, dépendent de 3 niveaux de revenus nets. Ces prestations comportent des limites, franchises et lacunes, notamment les 6 premières années d’installation, les 3 premiers mois d’arrêt et surtout en invalidité où est exigée une invalidité de 100% pour toucher la rente totale. De son côté, la CPAM vous vient en aide les 3 premiers mois d’arrêt mais avec seulement la moitié de votre revenu net.

En arrêt temporaire, la couverture du radiothérapeute dépend de la CARMF et de la CPAM d’un côté et, en complément, des garanties souscrites volontairement. Ainsi :

• Par la CARMF, vous avez droit à des Indemnités Journalières, mais avec une franchise de 3 mois à chaque arrêt. De plus, pas de prestation les 2 premières années d’installation, 1/3 des I.J. prévues les 3ᵉ et 4ᵉ années et 2/3 les 5ᵉ et 6ᵉ années.

Par la CPAM, vous avez droit, les 3 premiers mois d’arrêt, à des Indemnités Journalières représentant la moitié du revenu net, mais avec un plafond de 5.716 €/mois, en 2024. En conséquence, au vu du montant peu élevé de ces prestations et des limites et lacunes dont elles sont grevées, le radiothérapeute devra veiller à ce que les Indemnités Journalières qu’il s’apprête à souscrire se moulent parfaitement aux garanties de base en cherchant un total d’au moins 2/3 du brut (revenu net + charges).

Le radiothérapeute est un médecin qui soigne des patients avec du matériel sophistiqué, mais qui reste sensible et où les erreurs médicales sont toujours possibles, réf. Certaines erreurs de dosage qui défrayent la chronique de temps à autre. Ainsi, si le radiothérapeute est libéral, il est responsable des ennuis de santé qui pourraient être la conséquence de ses erreurs.

Il est donc indispensable de souscrire une Responsabilité Civile Professionnelle auprès d’une société d’assurances spécialisée dans la défense du Corps médical. Si le médecin est salarié, c’est son employeur qui est responsable mais il est plus prudent de souscrire aussi une RCP adaptée à son statut.