Assurance et Prévoyance Vétérinaire

Les vétérinaires doivent cotiser à la CARPV, leur caisse obligatoire et, depuis le 1ᵉʳ juillet 2021, à l’Urssaf. De son côté, la CARPV gère la retraite des vétérinaires et, par un régime invalidité décès, les ennuis de santé graves. Pourquoi cette précision ? Parce que la CARPV prévient qu’elle ne protège pas le vétérinaire contre tous les ennuis médicaux et peut-être aussi, que ses prestations ne sont pas forcément en rapport avec les besoins des assurés. D’autre part, la Sécurité sociale, par la CPAM, intervient les 3 premiers mois d’arrêt avec une prestation représentant 50% du revenu net (plafond : 190,54 €/jour en 2024).

La CARPV offre « certaines garanties » à ses adhérents, mais certainement pas une couverture complète en cas d’accident ou de maladie. La CARPV le reconnait elle-même, ce qui est tout à son honneur. En effet, les cotisations étant faibles, le montant des prestations sont faibles également et ne fonctionnent que dans certains cas. Ainsi, la CARPV n’intervient pas en arrêt temporaire. En 2017, une « rente temporaire », a été instituée.

En invalidité, un an après la consolidation, la prestation totale dépend d’une invalidité de 100%, et à 66%, rente partielle.

En décès, petit capital et rentes de base pour conjoint et orphelins. Résultat : vous avez besoin de solides Indemnités Journalières en arrêt temporaire et surtout, d’une rente d’invalidité avec les 7 critères de qualité du BEAM pour éviter limites et exclusions.

Le vétérinaire est un professionnel de santé libéral, il est donc responsable de ses diagnostics et de ses actes dans l’exercice de sa profession. En effet, comme tout médecin, certaines journées peuvent être épuisantes et le stress lié aux déplacements fréquents peuvent lui faire commettre des erreurs. Tout cela peut se terminer au tribunal. Il est donc impératif de s’assurer en Responsabilité Civile Professionnelle non seulement pour régler l’éventuelle indemnité à laquelle il peut être condamné, mais justement, pour éviter d’être condamné. C’est pourquoi la compétence de l’avocat (mandaté par l’assurance) est très importante. Il est donc rationnel de s’adresser, pour ce risque, à une société d’assurance spécialisée dans la défense du Corps médical sans céder aux pressions pour souscrire à d’autres risques où cette société d’assurances ne serait pas la meilleure.