beam prévoyance

Indemnités journalières médecins, anesthésistes et orthodontistes

Trouver la prévoyance idéale pour votre pratique médicale Quels montants souscrire

Dans le monde médical, la prévoyance est une composante essentielle pour assurer la pérennité de votre cabinet. Cependant, il est crucial de comprendre que la prévoyance ne doit pas simplement être adaptée à votre cabinet médical en général, mais à vous en tant qu’individu. En effet, votre santé et votre bien-être sont la pierre angulaire du bon fonctionnement de votre pratique. Ce guide vous aidera à choisir une prévoyance adaptée à vos besoins spécifiques en vous fournissant des critères clés pour sélectionner un contrat qui protège efficacement contre les risques financiers liés aux imprévus médicaux.

Comment choisir une prévoyance adaptée à votre cabinet médical ?

Cette question est mal formulée en vous faisant croire que votre prévoyance doit s’adapter à votre Cabinet médical, alors qu’elle doit s’adapter à vous même.

Car l’âme du cabinet médical, le moteur du cabinet, c’est vous, en chair et en os, et surtout « en forme », c’est-à-dire exempt d’ennuis médicaux qui risquent de freiner et de déséquilibrer l’exercice médical. Ainsi, si ce type d’ennui médical survient, il faut que vous soyez suffisamment soutenu financièrement pour que le cabinet médical continue à tourner comme avant et à faire face aux charges inhérentes à tout exercice médical. Indépendamment de la prévoyance, cela ne vous empêche pas de vérifier la « Multirisques » du cabinet, notamment si la garantie assurée en « Pertes d’Exploitation » correspond bien à votre CA.

Critères de sélection : couverture, tarifs et exclusions, etc…

Le 1ᵉ critère de sélection reste le fait d’être garanti efficacement en cas d’accident classique et de maladie. Attention ! Le fait d’être bien garanti ne veut pas dire être assuré pour tout ce qui peut vous arriver, notamment en sports. En effet, la pratique de certains sports dangereux nécessite des limites, notamment pour la plongée avec bouteilles et la voile tandis que d’autres sont carrément exclus comme le ski hors piste ou l’ULM. Ainsi, un « bon contrat » de prévoyance ne peut être une « tous risques » car alors, les cotisations exploseraient. A noter qu’une prévoyance très connue exclut, depuis des dizaines d’années, les burn-out et autres déprimes en Rente d’invalidité ce qui peut s’avérer un piège redoutable pour l’assuré. Le mieux est de consulter calmement les exclusions, théoriquement en caractère gras dans vos conditions générales et de nous appeler au 01.34.16.26.60 en cas de doute.

Le 2ᵉ critère de sélection réside dans une cotisation moyenne :

  • Ni trop forte comme avec certaines sociétés de prévoyance dont les cotisations sont devenues tellement élevées qu’on peut se demander comment elles font pour garder un seul assuré !
  • Ni trop basse car cela peut amener une quasi faillite de la société, ce qui est déjà arrivé, ou un redressement douloureux des cotisations comme signalé juste au-dessus.

Le 3ᵉ critère de sélection : ne pas accepter certaines exclusions

Si, eu égard aux tarifs pratiqués, certaines exclusions sont logiques et obligées, notamment concernant la pratique de certains sports dangereux, d’autres le sont moins et constituent de véritables pièges pour le professionnel de santé. En effet, prenons ces deux exemples :

  • Les déprimes et burn-out: un contrat baisse ses Indemnités Journalières au 4ᵉ mois d’arrêt et les baisse de nouveau au 7ᵉ mois, de sorte qu’elles ne représentent plus que 25% de ce dont vous avez besoin ! Il y a mieux : exclusion de toute invalidité par burn-out. Nous disons bien : rien en invalidité par burn-out ! Nous insistons pour la bonne raison que, même si c’est un risque de plus en plus fréquent et difficile à gérer pour la société de prévoyance, les vraies déprimes existent bel et bien et le fait, pour l’assuré, de réaliser cette absence de garantie, justement en souffrant de cette maladie, peut l’amener à la dernière extrémité. Dans les faits, beaucoup se moquent littéralement de cette perspective quand ils adhèrent en confiance. Cela n’empêche pas ces esprits forts de tomber malades comme les autres.
  • Rente d’invalidité supprimée à la vente du Cabinet médical : Le contrat cité plus haut fait encore parler de lui en cas d’invalidité entraînant l’arrêt de votre activité dentaire. Vous réglez vos cotisations régulièrement et vous ne vous posez aucune question sur l’efficacité de cette société en invalidité. Bien sûr, vous négociez la vente de votre cabinet dentaire et avertissez aussi bien la CARCDSF que votre assurance volontaire. De toute façon, vous ne pouvez toucher la prestation de votre caisse obligatoire sans la vente de votre cabinet.

Quelque temps après, vous recevez une lettre de la société qui gère votre prévoyance volontaire, lettre vous avertissant que la prestation rente est supprimée à la vente de votre cabinet ! Révolte et colère, réactions bien naturelles mais complètement inutiles car cette exclusion figure noir sur blanc dans vos conditions générales.

Dommage que lorsque le chien aboie et signale le danger, tout le monde s’en moque et ne prenne pas le temps de vérifier son contrat de prévoyance.

Gare aux artifices du marketing

Certains procédés du marketing sont répréhensibles car ils peuvent tromper ou induire en erreur le médecin ou professionnel de santé qui reconnaissent aisément qu’ils n’ont pas été formés à l’invraisemblable complication de la prévoyance surtout si la présentation laisse à désirer.

Notre cible : l’art de faire croire que vous êtes garanti alors que vous ne l’êtes pas façon boîte de gâteaux volumineuse qui nous la fait choisir dans le magasin mais dont le contenu flotte, à peine à mi-sachet, dans le fond du paquet.

1ᵉ exemple choquant : vous avez adhéré à une société de prévoyance qui n’hésite pas à étaler sa notoriété un peu partout, notamment dans les facultés. Vous vous êtes assuré, en Indemnités Journalières pour 6.300 €/mois environ (pourquoi si peu, bizarre, mais ce n’est pas le problème). Ce chiffre est là, bien en vue, sur le certificat d’adhésion ou l’appel de cotisation. En dessous, deux autres chiffres : 3.170 €/mois et 2.300 €/mois environ avec quelques mots d’explication : « les 3 premiers mois et à partir du 91ᵉ jour ». Si vous lisez vite ce document, ne gardez-vous pas en tête que vous êtes couvert pour 6.300 €/mois alors que vous ne l’êtes pas ?

Quelquefois, il n’y a même pas ces quelques mots d’explication mais 3 ou 4 petites astérisques : il faut chercher les explications en bas de page, ce que seul un professionnel sérieux prend le temps de faire. La société de prévoyance peut donner toutes les raisons possibles ; il n’en restera pas moins que si l’assuré ne touchera que 3.170 €/mois et, au 91ᵉ jour, 2.300 €/mois (et même montant en rente d’invalidité ?), ce sont seulement ces 2 chiffres qui doivent apparaître sur tout document officiel de cette société.

Second exemple : cette fameuse réduction de 50% la 1ᵉ année, sans qu’il soit mention de la durée exacte de cette réduction, réduction momentanée qui fausse complètement la compréhension de la vraie cotisation annuelle. Par contre, s’il s’agit d’une réduction valable toute la durée du contrat : rien à redire.

Comparatif des offres disponibles sur le marché

Il paraît naturel et surtout légitime que vous recherchiez la prévoyance la plus complète possible et au meilleur prix. Pour cela, le praticien va essayer de comparer les offres proposées par les différentes sociétés d’assurances mais suivant quels critères ? En effet, il existe une telle diversité de garanties et de contrats de prévoyance que le futur assuré ne peut s’empêcher de simplifier. Ainsi, le médecin ou professionnel de santé va se fixer un certain montant d’Indemnités Journalières comme, par exemple, 15.000 €/mois et, en Rente d’Invalidité, 7.000 €/mois. Il va ensuite s’adresser à plusieurs sociétés de prévoyance en leur demandant un tarif adapté à ces montants. Rien de plus simple enfin de comparer les cotisations et de souscrire à la prévoyance la moins chère, ce qui est une sordide erreur ! Pourquoi ?

Parce que les garanties de prévoyance sont très différentes d’un contrat à l’autre et que comparer les cotisations de prestations différentesmême si le montant assuré paraît le même, n’a aucun sens. En effet, comparer la cotisation des Indemnités Journalières qui, pour un burn-out, s’effondrent aux 4ᵉ et 7ᵉ mois, aux Indemnités Journalières qui font face courageusement à cette maladie, n’a aucun sens. Comparer les Indemnités Journalières dont l’exercice partiel est limité à 3 mois à celles qui garantissent l’assuré pendant 1 an, n’a pas de sens non plus. Comparer la cotisation d’une Rente d’invalidité parée de tous nos critères d’efficacité avec une rente greffée de défauts, n’a toujours aucun sens. Est-ce le boulanger du coin qui établit la posologie de ses antibiotiques ou le médecin traitant !

Attention aux conseils venant de professions annexes

Attention aux conseils désinvoltes et souvent dangereux par leurs incompétences. En effet, rappelons que différentes professions gravitent autour des professions libérales, en particulier des médecins, orthodontistes, ou autre professionnel de santé, et que ces professions n’ont pas forcément le droit de conseiller, voire de « diriger » le praticien vers tel ou tel contrat de prévoyance. C’est le spécialiste en prévoyance qui doit légalement conseiller médecins et professionnels de santé.

Dans la pratique, quand un comptable, un fiscaliste ou un gestionnaire de patrimoine se permet d’orienter un praticien vers un contrat dont il ignore les conditions de service des garanties et la dangerosité des éventuelles exclusions, il prend une terrible responsabilité si un ennui de santé survient justement dans le secteur non garanti par le contrat qu’il a conseillé. Il est vrai que certains conseils, après avoir été interdits, sont maintenant tolérés légalement, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas dangereux pour cela.

De plus, certains conseils sont prodigués avec une rétrocession de commission à la clef, ce qui est choquant de la part du professionnel qui s’occupe du médical. Les rétrocessions de commissions sont sévèrement règlementées mais qui le sait et qui les respectent ? Et que de fois avons-nous vu des médecins résilier une prévoyance impeccable pour un contrat parfaitement médiocre ? C’est au praticien de cloisonner les conseils qu’il reçoit des différentes professions qui gravitent autour de lui et de se méfier des dérapages.

Assurez-vous de trouver la prévoyance idéale à votre activité

En tant que médecin libéral ou professionnel indépendant dans le secteur de la santé, faites confiance à des experts de la prévoyance. Éxigez les 7 critères de qualité de BEAM en nous contactant au 01.34.16.26.60

Exemple d’indemnités journalières pour un médecin généraliste

Le CA brut annuel doit être divisé par 11 pour obtenir le CA mensuel (1 mois de vacances).

Considérons un CA brut de 200.000 €/an, ce qui correspond à 90.000 €/an net, soit par mois à 18.000 € brut et 8.000 € net.

Pour rappel la CPAM, Caisse Primaire d’Assurance Maladie, qui intervient après 1 an de carence, prend en charge l’assuré les 3 premiers mois (à partir du 4ᵉ jour), et la CARMF (Caisse d’Assurance Retraite des Médecins de France) prend la relève, avec un délai de carence de 2 ans après l’installation professionnelle, à partir du 4ème mois (en sachant que le taux plein n’est atteint qu’à la 7e année de l’installation du médecin).

Comment intervient la CPAM ?

Les 3 premiers mois d’arrêt :

  • Indemnités Journalières : La CPAM intervient uniquement sur le montant net perçu par le médecin, et indemnise à hauteur de 50% de ce net. Dans notre exemple, le montant total des prestations indemnités journalières reçues seront donc de 4.000 € par mois.

En ce qui concerne le revenu net, nous conseillons de souscrire un contrat de prévoyance volontaire couvrant les 50% restant soit 4.000 € par mois.

Ainsi, avec la part de la CPAM et celle du contrat volontaire, le médecin percevra un montant mensuel de 8.000 € par mois. Il gardera ainsi pour lui et sa famille le même niveau de vie le temps de sa convalescence.

  • Frais professionnels : La CPAM n’intervenant que sur le montant net perçu par le médecin, soit 8.000 € par mois, les 10.000 € restant, qui concernent les charges mensuelles, ne sont pas couverts.

Nous conseillons vivement de souscrire un contrat de prévoyance couvrant 60% de ce brut soit 6.000 € par mois.

Montant perçu par le médecin les 3 premiers mois

Les 3 premiers mois, le médecin percevra donc :

  • 4.000 € de la CPAM,
  • 4.000 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • 6.000 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • Soit 14.000 € par mois.

Ce qui au regard des 18.000 € mensuel habituels, lui permettra de faire face aux charges courantes, et aux besoins de sa famille.

Comment intervient la CARMF ?

Á partir du 4ᵉ mois d’arrêt :

  • Indemnités Journalières : Dans notre exemple, notre médecin gagne 90.000 € net par an, il entre donc dans la classe de cotisation B, et percevra de la part de la CARMF 112.59 € par jour soit 3.377,70 € par mois. Rappelons-nous toutefois des 2 ans de carence avant lesquels le médecin ne recevra rien.

Nous conseillons à nos adhérents de souscrire un contrat de prévoyance volontaire couvrant 4.600 € par mois.

Ainsi, avec la part de la CARMF et celle du contrat volontaire, le médecin percevra un montant mensuel de près de 8.000 € par mois. Il gardera ainsi pour lui et sa famille le même niveau de vie.

  • Frais professionnels : Cette prestation concerne les charges de 10.000 €/mois, non couvertes par la CARMF.

Nous conseillons vivement de souscrire un contrat de prévoyance couvrant 60% de ce brut soit 6.000 € par mois.

Á partir du 4ᵉ mois, le médecin percevra donc mensuellement :

  • 3.377,70 € de la CARMF,
  • 4.600 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • 6.000 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • Soit 13.977,70 € par mois.

Ce qui au regard des 18.000 € mensuel habituels, lui permettra de faire face aux charges courantes, et d’offrir un niveau de vie acceptable pour lui et sa famille tout le long de sa convalescence.

Exemple d’indemnités journalières pour un médecin anesthésiste

Le CA brut annuel doit être divisé par 11 pour obtenir le CA mensuel (1 mois de vacances).

Considérons un CA brut de 360.000 €/an, ce qui correspond à 170.000 €/an net, soit par mois à 32.000 € brut et 15.500 € net.

Tout comme pour le médecin généraliste, la CPAM intervient après 1 an de carence et prend en charge l’assuré les 3 premiers mois (à partir du 4ᵉ jour). Á ces niveaux de revenus, il est important de noter que la prestation de la CPAM est plafonnée.

La caisse de cotisation obligatoire des médecins anesthésistes est également la CARMF. Á partir du 4ème mois c’est elle qui verse à l’assuré ses indemnités journalières. (tout comme pour le médecin, le taux plein n’est atteint qu’à la 7ᵉ année d’exercice du médecin anesthésiste).

Comment intervient la CPAM ?

Les 3 premiers mois d’arrêt :

  • Indemnités Journalières : Bien que le médecin anesthésiste touche en activité 15.500 € net par mois, le versement de la CPAM sera d’environ 5.700 € par mois.

En ce qui concerne le revenu net, nous conseillons de souscrire un contrat de prévoyance volontaire permettant une prestation de 7.000 € par mois.

Ainsi, avec la part de la CPAM et celle du contrat volontaire, le médecin anesthésiste percevra un montant mensuel de 12.700 € par mois. Il gardera ainsi pour lui et sa famille quasiment le même niveau de vie le temps de sa convalescence.

  • Frais professionnels : La CPAM n’intervenant que sur le montant net perçu par le médecin, les 16.500 € restant et correspondant aux charges mensuelles, ne sont pas couverts.

Nous conseillons vivement de souscrire un contrat de prévoyance couvrant 12.000 € par mois.

Indemnités journalières perçues par le médecin anesthésiste les 3 premiers mois

Les 3 premiers mois, le médecin anesthésiste percevra donc :

  • 5.700 € de la CPAM,
  • 7.000 € de son contrat de prévoyance volontaire (pour couvrir la partie manquante du net),
  • 12.000 € de son contrat de prévoyance volontaire (pour couvrir les charges),
  • Soit 24.700 € par mois.

Comparé aux 32.000 € gagnés habituellement, le professionnel de santé en arrêt pour indisponibilité devra certainement revoir à la baisse certaines charges afin d’équilibrer son budget.

Comment intervient la CARMF ?

Á partir du 4ᵉ mois d’arrêt :

  • Indemnités Journalières : Dans notre exemple, notre médecin anesthésiste gagne 170.000 € net par an, il entre donc dans la classe de cotisation C, et percevra de la part de la CARMF 150.12 € par jour soit 4.503,60 € par mois. Rappelons-nous toutefois des 2 ans de carence avant lesquels le médecin anesthésiste ne recevra rien.

Nous conseillons à nos adhérents anesthésistes de souscrire un contrat de prévoyance volontaire couvrant 8.600 € par mois.

Ainsi, avec la part de la CARMF et celle du contrat volontaire, le médecin anesthésiste percevra un montant mensuel de plus de 13.103 € net par mois.

  • Frais professionnels : Cette prestation concerne les charges de 16.500 €/mois, non couvertes par la CARMF.

L’importance d’un contrat volontaire apparait comme indispensable et nous conseillons de souscrire un contrat de prévoyance permettant un remboursement de 12.000 € par mois.

Á partir du 4ᵉ mois, le médecin anesthésiste percevra donc mensuellement :

  • 4.503,60 € de la CARMF,
  • 8.600 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • 12.000 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • Soit 25.103,60 € par mois.

Il est probable que durant sa convalescence, le médecin anesthésiste devra revoir à la baisse certaines de ses charges afin de pouvoir garder le même niveau de vie et d’assurer une continuité financière pour lui et sa famille.

Si vous êtes en SELARL, il faut assurer à 90% salaire et dividendes en Indemnités Journalières et garantir une grande partie des charges si le groupe n’est pas important.

Exemple d’indemnités journalières pour un orthodontiste

Le CA brut annuel doit être divisé par 11 pour obtenir le CA mensuel (1 mois de vacances).

Considérons un CA brut de 550.000 €/an, ce qui correspond à 240.000 €/an net, soit par mois à 50.000 € brut et 22.000 € net.

Tout comme pour le médecin généraliste et l’anesthésiste, la CPAM intervient après 1 an de carence et prend en charge l’assuré les 3 premiers mois (à partir du 4ᵉ jour). Á ces niveaux de revenus, il est important de noter que la prestation de la CPAM est plafonnée.

La caisse de cotisation obligatoire des orthodontistes est la CARCDSF, la Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et des Sage-femmes. Á partir du 4ème mois c’est elle qui verse à l’orthodontiste ses indemnités journalières.

Comment intervient la CPAM ?

Les 3 premiers mois d’arrêt :

  • Indemnités Journalières : Dans notre exemple, bien que l’orthodontiste touche 22.000 € net par mois, le versement (plafonné) de la CPAM sera tout comme pour l’anesthésiste d’environ 5.700 € par mois.

Il devient indispensable au professionnel libéral de souscrire un contrat volontaire, et en ce qui concerne le revenu net, nous conseillons de souscrire un contrat de prévoyance volontaire permettant une prestation de 14.000 € par mois.

Ainsi, avec la part de la CPAM et celle du contrat volontaire, le médecin anesthésiste percevra un montant mensuel de 19.700 € par mois.

  • Frais professionnels : La CPAM n’intervenant que sur le montant net perçu par le médecin, les 28.000 € restant et correspondant aux charges mensuelles, ne sont pas couverts.

D’où l’importance de souscrire un contrat de prévoyance volontaire. Nous conseillons une couverture de 18.000 € par mois.

Indemnités journalières perçues par l’orthodontiste les 3 premiers mois

Les 3 premiers mois, l’orthodontiste percevra donc :

  • 5.700 € de la CPAM,
  • 14.000 € de son contrat de prévoyance volontaire (pour couvrir la partie manquante du net),
  • 18.000 € de son contrat de prévoyance volontaire (pour couvrir les charges),
  • Soit 37.700 € par mois.

Comparé aux 50.000 € gagnés habituellement, l’orthodontiste en arrêt devra revoir à la baisse certaines charges afin d’équilibrer son budget.

Comment intervient la CARCDSF pour un orthodontiste ?

Á partir du 4ᵉ mois d’arrêt :

  • Indemnités Journalières : Dans notre exemple, l’orthodontiste gagne 240.000 € net par an, mais les indemnités journalières de la CARCDSF sont plafonnées à 108.82 € par jour soit quelques 3.264 € net par mois, toutefois, contrairement aux médecins, la CARCDSF n’impose pas les 2 ans de carence cités précédemment.

Nous conseillons à nos adhérents orthodontistes de souscrire un contrat de prévoyance volontaire couvrant 15.000 € par mois.

Ainsi, avec la part de la CARCDSF et celle du contrat volontaire, l’orthodontiste percevra un montant mensuel de plus de 18.264 € net par mois.

  • Frais professionnels : Cette prestation concerne les charges de 28.000 €/mois, non couvertes par la CARCDSF.

L’importance d’un contrat volontaire apparait comme indispensable et nous conseillons de souscrire un contrat de prévoyance permettant un remboursement de 18.000 € par mois.

Á partir du 4ᵉ mois, le médecin anesthésiste percevra donc mensuellement :

  • 3.264 € de la CARCDSF,
  • 15.000 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • 18.000 € de son contrat de prévoyance volontaire,
  • Soit 36.264 € par mois.

Il est probable que durant sa convalescence, l’orthodontiste devra diminuer certaines de ses charges afin de pouvoir garder un niveau de vie acceptable et d’assurer une continuité financière pour lui et sa famille.

Conclusion

Choisir la bonne prévoyance est un exercice délicat mais indispensable pour tout professionnel de santé soucieux de protéger sa carrière et son cabinet contre les aléas de la vie. En prenant en compte les critères de couverture, les tarifs, les exclusions, et en restant vigilant face aux artifices du marketing, vous pourrez sélectionner une assurance qui répond réellement à vos besoins. Assurez-vous de comparer les offres sur des bases objectives et d’éviter les conseils non spécialisés. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un expert en prévoyance pour obtenir une analyse personnalisée. La tranquillité d’esprit que vous procure une prévoyance bien choisie vous permettra de vous concentrer pleinement sur votre pratique, tout en étant serein face aux imprévus.

Nos trois exemples couvrant les besoins d’un médecin, d’un anesthésiste, ou encore d’un orthodontiste nous paraissent édifiants quand à la nécessité de souscrire des garanties supplémentaires adaptées en cas d’accident ou de maladie. Nous avons pris volontairement des fourchettes de revenus très prochaes de la réalité afin de vous sensibiliser sur les indemnités journalières que vous percevriez en cas d’arrêt de travail, et la nécessité de souscrire pour des indemnités en ligne avec vos besoins familiaux et personnels si vous vous retrouvez en incapacité de travail.

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