Pour les Travailleurs Non Salariés (TNS), la prévoyance est bien plus qu’un simple filet de sécurité : elle s’inscrit au cœur même de l’équilibre entre vie professionnelle, fiscalité, et droits sociaux. Trop souvent perçue comme un « contrat à part », elle influence pourtant directement le niveau de revenu imposable, les cotisations sociales à verser, et les prestations à recevoir.
Mais tous les contrats ne se valent pas, et les conséquences d’un mauvais calibrage peuvent être lourdes : fiscalité pénalisante, droits sociaux amputés, couverture inadaptée. Dans ce contexte, il est indispensable d’intégrer la prévoyance dans une stratégie globale, construite avec rigueur et parfaitement adaptée à la réalité de chaque professionnel.
Dans cet article, nous analysons l’impact concret des contrats de prévoyance sur la déclaration de revenus et les cotisations sociales des TNS, et expliquons pourquoi un accompagnement sur mesure, comme celui proposé par BEAM Prévoyance, est aujourd’hui indispensable.
Revenus des TNS, cotisations sociales obligatoires et garanties personnelles à maîtriser
Définition des revenus pris en compte pour les cotisations sociales (SSI, URSSAF…)
Le statut de travailleur non salarié (TNS) implique un mode de calcul spécifique des cotisations sociales. Contrairement aux salariés, dont les charges sont prélevées à la source, les TNS doivent eux-mêmes déclarer leur revenu professionnel, qui sert ensuite de base au calcul de leurs cotisations auprès des organismes sociaux (URSSAF, SSI, CARPIMKO, CARMF, etc.).
Pour les professions libérales relevant des BNC (bénéfices non commerciaux), ce revenu correspond au bénéfice net : chiffre d’affaires diminué des charges professionnelles. Pour les artisans, commerçants ou chefs d’entreprise en BIC (bénéfices industriels et commerciaux), le principe est le même. Ce revenu net devient alors la référence principale pour le calcul des cotisations obligatoires : maladie, maternité, invalidité-décès, allocations familiales, retraite de base et complémentaire.
Particularités des BNC ou bénéfices industriels et commerciaux (BIC)
La complexité réside dans le fait que ce revenu peut être modulé – volontairement ou non – par les prestations ou cotisations liées à un contrat de prévoyance. Par exemple, les indemnités journalières perçues en cas d’arrêt de travail peuvent venir remplacer une partie du revenu d’activité et donc, indirectement, affecter le montant des cotisations à venir. À l’inverse, une cotisation à un contrat de prévoyance « Madelin » est déductible du revenu professionnel, ce qui en diminue le montant imposable… sauf que ces mêmes cotisations Madelin ne diminuent pas la base de calcul des cotisations obligatoires.
Comment les prestations de prévoyance entrent dans ce calcul
Il en découle une forme d’arbitrage permanent pour le TNS : comment optimiser ses cotisations sociales sans fragiliser ses droits futurs (protection maladie), tout en sécurisant ses revenus en cas d’aléas ? Un équilibre délicat à trouver, qui nécessite une approche personnalisée, d’autant plus lorsqu’on exerce dans le domaine médical ou paramédical, où les enjeux de couverture sont particulièrement élevés.
Lire notre article sur le calcul du RAAM – Revenu d’Activité Annuel Moyen pour un TNS. Le RAAM pour rappel sert de base de calcul à la sécurité sociale pour vos indemnités journalières.
Calcul du coût de votre prévoyance TNS
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Déclaration fiscale : comment sont traitées les cotisations et les prestations de prévoyance ?
Le régime fiscal applicable aux contrats de prévoyance souscrits par les Travailleurs Non Salariés (TNS) est souvent méconnu ou mal maîtrisé. Pourtant, les choix effectués au moment de la souscription ont un impact direct sur la déclaration de revenus et, par conséquent, sur la fiscalité du professionnel. Voici les principaux éléments à connaître pour éviter les mauvaises surprises.
- Déduction possible des cotisations (loi Madelin) : avantages et limites
Les contrats de prévoyance TNS dits « Madelin » permettent aux TNS de déduire leurs cotisations du revenu imposable, dans certaines limites fixées par la loi : Cette disposition constitue un levier fiscal intéressant, en diminuant le revenu professionnel déclaré, elle permet de réduire l’impôt sur le revenu, sauf pour la détermination des cotisations obligatoires.
Cependant, cette déductibilité est très encadrée. Les plafonds sont calculés en fonction du revenu annuel, avec un minimum et un maximum déterminés par l’administration fiscale. Par ailleurs, seuls les contrats conformes à la loi Madelin (versements réguliers, adhésion à un régime obligatoire d’assurance maladie, garanties strictement définies) ouvrent droit à cette déduction. N’oubliez pas que les cotisation obligatoires d’un TNS (médecin, avocat, etc…) restent les mêmes que le TNS déduisent ou ne déduisent pas en Madelin.
Il est donc essentiel de bien calibrer son contrat : une prévoyance sur-mesure permet non seulement d’ajuster le niveau de couverture à ses besoins, mais aussi d’optimiser la déduction sans dépasser les plafonds.
- Traitement fiscal des prestations perçues (selon qu’elles relèvent d’un contrat Madelin ou non)
Les prestations versées en cas de sinistre (arrêt de travail, invalidité, décès) ne sont pas toutes traitées de la même manière sur le plan fiscal. Lorsqu’elles proviennent d’un contrat Madelin – dont les cotisations ont été déduites – les indemnités journalières sont considérées comme des revenus professionnels et donc soumises à l’impôt sur le revenu, ainsi qu’aux cotisations sociales.
À l’inverse, les prestations issues de contrats non déductibles (hors loi Madelin) sont exonérées d’impôt. Autrement dit, une rente d’invalidité versée pour compenser une perte de revenus réels peut ne pas être imposable, à condition que le contrat ait été financé avec des cotisations non déduites. Le capital décès n’est jamais imposé à condition de respecter certaines limites, et sa cotisation n’est jamais déduite en Madelin.
Le choix du type de contrat n’est donc pas neutre. Il doit se faire en connaissance de cause, en fonction de sa situation fiscale et des besoins de couverture.
- Cas pratiques : impact sur le revenu net imposable
Prenons l’exemple d’un kinésithérapeute en libéral, dont le bénéfice annuel est de 50 000 €. En souscrivant un contrat Madelin avec une cotisation annuelle de 3.000 €, il réduit son revenu imposable (hors cotisation décès à 47.000 € par exemple). En cas d’arrêt de travail, il perçoit 1.500 € d’indemnités mensuelles, qui viendront s’ajouter à son bénéfice imposable pour l’année concernée.
Autre cas : un médecin ayant souscrit un contrat hors déduction Madelin perçoit, en cas d’invalidité, une rente mensuelle non imposable, puisqu’il a lui-même financé son contrat sans bénéficier de déduction fiscale. Cette solution peut être plus avantageuse dans certaines situations, notamment pour ceux dont le taux marginal d’imposition est élevé.
Ces exemples illustrent la nécessité d’un accompagnement sur mesure : un même contrat peut produire des effets très différents selon le profil et les objectifs du professionnel.
- Importance de déclarer correctement les prestations (éviter un redressement fiscal)
Les règles fiscales étant complexes, une erreur de déclaration peut entraîner un redressement fiscal. Il est indispensable de bien distinguer les prestations imposables des prestations exonérées, et de savoir comment les intégrer dans sa liasse fiscale ou sa déclaration 2042.
Certains professionnels peuvent être tentés d’omettre une indemnité reçue, surtout si celle-ci a été versée plusieurs mois après l’arrêt de travail ou n’est pas clairement identifiée dans les documents comptables. Pourtant, en cas de contrôle, l’administration fiscale peut requalifier ces montants et appliquer des pénalités.
Faire appel à un expert – comme le propose le BEAM – permet d’anticiper ces points, de sécuriser sa déclaration et d’éviter les erreurs de traitement. Une bonne prévoyance ne se limite pas à la couverture en cas de coup dur : elle s’intègre dans une gestion globale, rigoureuse et éclairée de son activité.
Quel est l’impact réel sur les cotisations sociales ?
Les contrats de prévoyance ne se contentent pas de protéger les revenus des TNS en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès. Ils interagissent directement avec la base de calcul des cotisations sociales. Cette interaction, souvent mal anticipée, peut générer des effets bénéfiques… mais aussi des déséquilibres à long terme si elle n’est pas maîtrisée.
Les prestations versées augmentent le bénéfice déclaré et donc l’imposition, si déduction Madelin
Lorsqu’un TNS perçoit des indemnités journalières ou une rente d’invalidité issues de son contrat de prévoyance, ces montants – s’ils sont imposables – s’intègrent dans son bénéfice professionnel, en remplacement de son chiffre d’affaires habituel. Or, si l’activité est arrêtée partiellement ou totalement pendant plusieurs semaines ou mois, le revenu global de l’année diminue mécaniquement.
Résultat : les cotisations sociales, calculées sur la base de ce revenu déclaré, baissent également. À court terme, cela peut représenter un soulagement de trésorerie non négligeable. Dans certaines professions, cela permet même de rester en dessous d’un seuil de cotisation ou de modulation de la CSG.
Mais cette baisse apparente peut masquer une contrepartie.
Attention à ne pas sous-cotiser et impacter sa protection santé ou sa retraite
Cotiser moins signifie aussi valider moins de droits. En effet, les cotisations sociales des TNS alimentent directement plusieurs régimes obligatoires, notamment la retraite de base, la retraite complémentaire, la couverture maladie-maternité et le régime invalidité-décès.
Une diminution régulière ou prolongée du bénéfice déclaré – du fait d’arrêts de travail ou de l’optimisation fiscale liée aux contrats de prévoyance – peut donc entraîner une baisse des droits futurs : retraite amoindrie, délais de carence non couverts, indemnités journalières réduites en cas de rechute.
Autrement dit, trop optimiser à court terme peut fragiliser sa protection à long terme. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir une vision d’ensemble : une bonne couverture ne doit pas se faire au détriment des droits sociaux.
Exemple d’arbitrage stratégique entre niveau de couverture et coût social/fiscal
Prenons l’exemple d’un professionnel de santé qui hésite entre deux contrats de prévoyance :
- Le premier, très protecteur, offre des indemnités journalières élevées dès le 1er jour, 4ème ou 16ème, et implique des cotisations adaptées.
- Le second, plus économique, prévoit un délai de carence plus long et des prestations moindres, mais permet de conserver un bénéfice professionnel plus élevé… donc de cotiser davantage pour la retraite et les prestations sociales.
Le bon choix dépendra de plusieurs paramètres : âge, lieu d’exercice, état de santé, dépendance au revenu d’activité, couverture obligatoire existante, objectifs à long terme. C’est là qu’un accompagnement sur mesure prend tout son sens : il ne s’agit pas seulement de choisir une bonne garantie, mais d’arbitrer intelligemment entre protection immédiate, coût fiscal et impact sur les droits sociaux.
Chez BEAM, cet arbitrage est au cœur de l’approche proposée depuis plus de 45 ans : chaque contrat est conçu pour s’intégrer harmonieusement dans la stratégie globale du TNS, sans sacrifier l’avenir au bénéfice du présent.
Pourquoi une prévoyance sur mesure est essentielle dans ce contexte ?
Face à la complexité des interactions entre régime invalidité/décès du régime retraite obligatoire, fiscalité, cotisations sociales et garanties de prévoyance, il devient évident qu’un contrat standardisé ne suffit pas. Pour les Travailleurs Non Salariés (TNS), la prévoyance ne peut pas être pensée comme un simple « produit à cocher », mais comme une composante à part entière d’une stratégie de protection globale, individualisée et évolutive.
Tous les contrats ne se valent pas : importance des exclusions et des garanties adaptées à son métier, à sa situation familiale, à son âge
Les besoins d’un médecin libéral de 35 ans ne sont pas les mêmes que ceux d’un kinésithérapeute en fin de carrière ou d’un professionnel en profession paramédicale exerçant en zone rurale. Pourtant, de nombreux contrats de prévoyance proposés sur le marché restent génériques, certains avec des exclusions scandaleuses, sans réelle prise en compte de la réalité du terrain.
Une prévoyance efficace doit tenir compte :
- Des risques spécifiques à l’exercice du métier (troubles musculo-squelettiques, exposition au stress, etc.),
- De la situation familiale (enfants à charge, prêt immobilier, conjoint sans revenus…),
- Du niveau de revenu à protéger, mais aussi de la capacité à cotiser,
- De l’évolution probable de la carrière : montée en charge d’activité, projets de collaboration ou de cessation.
C’est cette granularité dans l’analyse qui permet de concevoir une couverture cohérente, équilibrée, et utile en cas de coup dur.
Prendre en compte les interactions avec le régime invalidité du régime obligatoire (carence, plafonds, exclusions)
Le régime obligatoire des TNS comporte de nombreuses limites : délai de carence long (jusqu’à 90 jours dans certaines caisses), plafonds d’indemnisation très faibles, critères d’ouverture de droits restrictifs. Trop souvent, les assurés découvrent ces failles une fois qu’ils sont déjà confrontés à l’arrêt de travail ou à une invalidité.
Un contrat de prévoyance sur mesure ne se contente pas de « compléter » les garanties publiques : il les anticipe, les analyse, et comble les manques avec précision. Cela passe par un ajustement :
- Du délai de franchise, en fonction des économies disponibles ou de l’épargne constituée.
- Du niveau de rente ou d’indemnités journalières, pour maintenir un niveau de vie stable,
- Des exclusions éventuelles (psychiques, dos, grossesse…), souvent ignorées à la souscription.
Ces paramètres doivent être revus régulièrement pour accompagner les évolutions personnelles et professionnelles.
L’approche BEAM : sur-mesure, évolutive, avec une parfaite connaissance des effets sur les déclarations fiscales et sociales
Depuis plus de 45 ans, le Bureau d’Études des Assurances Médicales (BEAM) a bâti une expertise reconnue dans l’accompagnement des professionnels de santé et des TNS. Loin des approches automatisées ou commerciales, BEAM privilégie une écoute approfondie des besoins, des contraintes et des objectifs à long terme.
Chaque contrat est conçu pour :
- S’intégrer harmonieusement à la situation comptable et fiscale du professionnel,
- Optimiser le rapport coût / couverture / déductibilité,
- Anticiper les impacts sociaux (cotisations, retraite, droits ouverts),
- Rester flexible dans le temps, en fonction de l’évolution de la carrière ou de la situation familiale.
Cette approche permet d’éviter les contrats « en décalage », trop lourds ou mal calibrés, qui pèsent inutilement sur la trésorerie sans garantir une protection efficace. Beam propose ainsi 7 critères de qualité uniques.
Une philosophie incarnée par Jean et Jean-Marie Verschuur
Jean-Marie Verschuur, président du BEAM, résume ainsi cette vision :
« Un contrat de prévoyance bien conçu ne protège pas seulement le présent ; il prépare l’avenir, accompagne les sports pratiqués et les évolutions de vie et s’intègre dans une stratégie patrimoniale globale. »
C’est en partant de cette conviction que BEAM Prévoyance conçoit ses accompagnements, c’est-à-dire avec rigueur, indépendance, loyauté envers le cotisant et une connaissance fine des régimes sociaux et fiscaux des TNS. Parce qu’une prévoyance réellement efficace ne s’improvise pas — elle se construit, sur mesure.
Déductions fiscales, incidence sur les cotisations, gestion des droits sociaux : la prévoyance, pour les TNS, ne peut être choisie à la légère. Derrière chaque garantie se cache un impact comptable, social ou fiscal qu’il convient de maîtriser. C’est en comprenant ces interactions que l’on peut construire une protection efficace, cohérente et évolutive.
Chez BEAM, la prévoyance n’est pas un produit, c’est une stratégie. Une stratégie pensée pour accompagner le parcours professionnel sur le long terme, en intégrant toutes les dimensions : revenus, charges, famille, santé, retraite. Cette exigence de sur-mesure, portée par Jean et Jean-Marie Verschuur, reste la meilleure garantie d’une protection réellement efficace, aujourd’hui comme demain. En référence, toutes les lettre de satifaction de médecins visibles sur notre site BEAM-prevoyance.fr.
- Agent général Abeille-Vie
- Membre du bureau BEAM Prévoyance
- Comparateur
- Études analytiques